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Publish date: 2023-03-17 16:16:10
www.lesoir.be
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Quatre ans et demi après le baptême ayant entraîné la mort d’un jeune étudiant de 20 ans, dix-huit membres d’un cercle élitiste jouent leur liberté devant la justice.


Par Arthur Sente
Le procès des responsables présumés de la mort de Sanda Dia, qui s’est tenu tout au long de la semaine devant la cour d’appel d’Anvers, tient la Flandre (et pas que) en haleine. C’est que l’affaire, qui a depuis longtemps dépassé le statut de fait divers, renvoie à des problématiques aussi importantes que le racisme, la reproduction des élites et les dérives de l’entre-soi masculin. Face à la justice, 18 membres d’un cercle très fermé appelé « Reuzegom ». Ces garçons (tous blancs, à une exception près) issus de la bonne société flamande sont accusés d’avoir fait subir un calvaire au « bleu », fils d’un immigré sénégalais. L’étudiant de 20 ans, qui suivait un cursus d’ingénieur à la KU Leuven, n’a pas survécu aux épreuves extrêmes imposées par les « Reuzegommers ».
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