dans la finale de Conférence Est, Boston revient à une longueur de Miami

Boston reverdit : les Celtics se sont reposés sur un premier quart-temps de feu et des titulaires en forme pour s’imposer à domicile contre le Heat (110-97) et revenir à 3-2 dans leur finale de Conférence Est, jeudi 25 mai, en playoffs de la NBA. Ils ont fait la moitié du chemin. Partis à 3-0, un déficit jamais remonté dans l’histoire de la NBA sur une série en sept matchs, malgré 150 occasions, les Celtics ont confirmé leur regain de forme dans un TD Garden gonflé à bloc.

Mais si le rêve d’un miracle commence à prendre forme, la suite de la confrontation, samedi à Miami, les enverra à nouveau en terrain hostile, sous la menace, encore, d’une élimination en forme de désillusion. « La seule chose qui peut nous stopper, c’est nous-mêmes », a prévenu l’ailier de Boston Jaylen Brown, à l’efficacité retrouvée avec 21 points (9/18 au shoot).

Comme lui, trois autres titulaires des Celtics ont empilé plus de 20 unités : le leader offensif de la franchise Jayson Tatum en a également apporté 21 (11 passes, 8 rebonds), Marcus Smart en a signé 23 et Derrick White, le plus prolifique, 24.

Le grand finaliste de la saison passée semble ainsi avoir retrouvé l’élan collectif qui le rend parfois irrésistible, même si une telle maîtrise n’a été qu’intermittente ces derniers mois. Après s’être détaché au troisième quart-temps lors du match précédent, Boston a construit son succès du jour sur les bases de douze premières minutes canons, remportées haut la main (35-20) à grands coups de tirs primés.

« Nous avons donné le ton du début à la fin »

Face à un Heat pas à la hauteur du défi, les Celtics ne se sont relâchés qu’à la toute fin, abandonnant quelques longueurs d’avance. « Ce soir, nous étions l’équipe la plus combative, a lancé Brown. Nous avons donné le ton du début à la fin. »

De fait, Miami a subi, à l’image de son maître à jouer, Jimmy Butler, auteur de sa pire performance offensive des playoffs avec seulement 14 points (5 rebonds, 5 passes). Il est d’ailleurs resté sur le banc la majorité de la dernière reprise. Dans ce match où Gabe Vincent, absent à cause d’une entorse à la cheville, a manqué, c’est Duncan Robinson (18 points) qui a mené l’attaque du Heat, l’intérieur Bam Adebayo ajoutant 16 unités.

Malgré cette deuxième défaite d’affilée, Miami reste en ballottage favorable pour tenter de disputer une septième grande finale, avec en ligne de mire un quatrième titre de champion (après 2006, 2012 et 2013).

Le sixième match, samedi, qui donnera aux Floridiens la possibilité de conclure devant leur public, sera d’autant plus critique qu’on voit mal comment ces Celtics ragaillardis pourraient manquer le coche dans leur enceinte en cas d’un ultime choc, de moins en moins improbable.